Missives du temps présent
<p class="font_8">8 août 2001 Chère Madame, Vous ne me connaissez pas et c’est de honte couvert que j’ose adresser votre personne en expédiant à vous présente missive. Depuis que je ai aperçu vous, souvenir ne me quitte pas. J’ai pour vous tendresse sans égale. J’espère pouvoir être pardonné si j’ai offensé vous. Mais la force de ma sentiment a été irrésistible à moi. Mais, de grâce, mandez-moi nouvelles de vous. Lovro Gundulic 23 août 2001 Monsieur, D’abord, qui êtes vous ? Où avez-vous trouvé mes coordonnées ? Comment m’avez-vous connue ? Je suis une femme sérieuse et je n’ai pas l’habitude de correspondre avec des inconnus. Votre nom et votre adresse ne me disent rien. Vous voudrez bien ne pas continuer à m’importuner par des envois intempestifs. Madame de Beauregard 7 septembre 2001 Bien chère Madame, Quelle félicité ! Recevoir ce de vous missive fut très grand bonheur pour moi. Je chaque jour hume parfum laissé par blanches mains à vous sur papier. Tout mon cœur remercier vôtre grâce. Répondez-moi pour amour de Dieu. Croyez à respectueux attachement. Lovro Gundulic 19 septembre 2001 Monsieur Gundulic, En effet, je trouve que vous avez une certaine audace de continuer de m’écrire malgré ma demande expresse de cesser cette relation épistolaire. Si vous ne me révélez pas qui vous êtes et la façon dont vous avez obtenu mes coordonnées, ceci est ma dernière lettre. Françoise de Beauregard P.S. 1 : ce n’est pas votre photo qui m’apprend grand chose sur vous. P.S. 2 : où avez-vous appris à parler un français aussi « fleuri » ? 4 octobre 2001 Etoile de mes nuits, Permettez à moi vous nommer ainsi ? La nuit d’ici n’est plus la même depuis que mon étoile quitté ma ciel. Vous pardonnez l’envoi de mon portrait ? Je suis si plein de vous et fort en peine de ne pas voir vous. Serviteur humble de vous. Votre Lovro 17 octobre 2001 Lovro, Je vous avoue que je suis inquiète. La guerre s’approche de votre magnifique ville. Quelle horreur ! J’espère encore qu’elle sera épargnée. S’il vous plaît, dite-moi qui vous êtes. Françoise 3 novembre 2001 Astre de ma vie, Votre missive est passée à travers projectiles ennemis. Miracle du ciel ! L’ennemi approche. Mais amour pour vous éloigne mon peur. Seule absence de vous peut mortellement accabler moi. Votre esclave. Lovro 15 novembre 2001 Cher Lovro, J’ai peur pour vous ! Tous les jours la télévision nous montre des images terribles de la guerre qui ravage votre beau pays. Je me demande comment nos lettres parviennent à traverser le front. Le siège de votre magnifique ville par ces barbares est un véritable crime contre l’humanité. Protégez-vous autant que vous le pouvez. Je prie pour vous. Votre Françoise 3 décembre 2001 Bien aimée, Comment rendre grâce à vous pour photo ? Ma joie exulte. Placé votre image voisine à celle de la Vierge. Mais je l’emporter quand partir combattre. Si moi mourir, c’est à vous pensant. Lovro 10 janvier 2002 Bien cher Lovro, Maintenant que la paix est revenue, j’espère que votre ville panse ses plaies. Je suis si heureuse de vous savoir sain et sauf, grâce à Dieu. Enfin, vous allez pouvoir me révéler comment vous m’avez connue, comment vous avez obtenu mon adresse et où vous avez appris un français aussi poétique. Je languis de recevoir votre prochaine lettre. Votre Françoise. 20 janvier 2002 Ma bien aimée, Un merci immense pour prières à vous qui ont protégé moi dans les combats. Maintenant, je dois vous la vérité. Suis tombé amoureux de votre personne à la seconde laquelle je vous ai rencontré sur les remparts de ma ville. Obtenu adresse de vous dans carte postale à vous adressée. Appris français poétique dans livre où était carte postale. Vous aviez oublié livre : « Les lettres de Madame de Sévigné », dans toilettes sur les remparts. Mon âme est à vous. Elle compte minutes qui séparent nous. Votre Lovro Gundulic Employé municipal spécialisé – Service hygiène - Dubrovnik</p>